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craie dense

Tandis que l'œil enfant sombre, sentimental
dans la pierre de Caen prodiguant ses grands soirs
au dernier des passants courbé sur ses avoirs
des murs, face au ponant, le plus bel or s'étale

La chanson du vent d'ouest entame son refrein
vers les plis fatigués du plus lointain des mers
avec, dans son retrait, des nuages moins fer
laissant le ciel ouvert, après tant de chagrin

Quelques marches plus haut, sur un palier de l'âge
l'Œil-Enfant se repaît du spectacle à nouveau
mais le chant du Norouêt lui souffle d'autres mots
chagrins, à ciel ouvert, sûrs de sombres carnages

 

poésie,pierre de caen

tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

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