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Avide, grand vent

Je me suis pris un vent...! Il me restait en tête
En tête et entêtant, soufflant mes amulettes

Nul endroit où tenir une pensée légère...
Ça volait dans les coins, à ruiner le décor
ça, dès potron-minet, brumeux, en fin d'hiver
à jurer ses vains dieux sans rien lâcher dehors

Ah si, tiens : une, alors, me fait cette amitié
d'amarrer son printemps à mon regard perdu
Je savoure, à présent, de passer à son guet
flanqué des deux amours qui ne m'ont pas déçu

Les deux seules ! Mes filles...
pour qui j'aime à lisser la paix qui me rhabille

 

poésie,amours filiales,alizou,Den Signol

tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

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