Venu, comme à l'accoutumée
par quelque chemin de hasard
ses ornières buvant mes phares
et ses ombres sur mes talons
suis entré en tes Confessions
observant leur ordre intimé
de capituler sans raison
que la beauté de ton regard
Effleurant le voile embué
de ta mise en scène amoureuse
à la chaleur aventureuse
et la totale abnégation
d'être le vagabond dévoué
à ces troubles propositions
que ta rêverie généreuse
Rompu à la fertilité
de tes plus graves euphories
sans réserve, je m'en nourris
et goûte avec délectation
la magistrale suspension
de leur instantanéité
épure sans affectation
des nobles fantasmagories
Solitaires simplicités
chacune portant son ravage
au singulier carambolage
où se heurtent les positions
trop fermes pour l'élévation
vers les transcendantes nuées
j'absorbe votre solution
pour me fondre en votre équipage
Oubli et silence liés
dans une discrète éloquence
portent la violente évidence
qu'une sensible profession
surgie de la corrélation
entre brève sagacité
tenace lubie et passion
électrise nos expériences
tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
en manière de salut dédié au nouvel espace de Gaëna da Sylva, Les Confessions du Fauteuil Vert
-ci-dessus : "Confession Seize"-