La lumière est venue en robe de soirée
soyeuse
couvrir le toit, la mer, la forêt giboyeuse
Je l'ai entr'aperçue avant de m'assouplir
Quelque part, un long cri a cessé d'en finir
La porte laisse au coup fin de non recevoir
La main qui l'a porté range dans un mouchoir
de poche
son chapelet d'espoirs dont le lien s'effiloche
Le regard en butée contre le mur du fond
m'obligerait le sang de tourner les talons
et de se mettre en marche
vers le vaste incongru où tout s'est projeté
sans bruire
de ce qui s'était tu à force de gésir
sans faire le bravache
dans l'ombre
sans plus se raccorder le genre ni le nombre
Les pas sur le chemin me sont demeurés chers
Ils mènent peu importe où j'eus mes habitudes
en un endroit nouveau puisque tout reste à faire
quels qu'en soient le décor, le nom et l'altitude
un festin est au bout
Il te ressemble un peu, toi qui es à mon goût
coiffée de cheveu roux dans ta robe de chambre
tiniak © 2012 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK