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  • Et vola l'étale âge...

    Il en sera de l'un l'autre
    toujours à grappiller ici,
    à hurler fort avec les chiens.
    Je n'en veux rien
    que l'un des "si"
    ne souhaite seul et pour lui-même
    (et son lot de paramécies)

    À la fin du pot, comme l'aiment
      les heurts ouvrables
      les guitares sans nom
      les vins serviables
      et des réverbères les capuchons
    Rien qu’ils me valent...
    Ni d'aller ricocher
    mon entier sur le fleuve étale

    Le jour couvé par sa garniture nocturne
    bouge un peu, et me cass' les burnes !
    Taisez-vous, oiseaux de Pâleur
    Ne mettez-pas au ciel rêveur
    encore cette aube sans suées
    qui me ramène à séjourner
    toujours plus loin de ma panse, et
    de chercher partout mon toutou
    mon chien, son lien à mon sang fou
    - il a le matin en horreur...

    Je me saisis d'un papillon
    incapable de mouvement
    pour m'en rehausser la paupière
    Et, non !
    Décidément,
    je n'ai pas le goût des chaumières

    Rien ne me va
    Rien ne va plus
    que boire à tes babines nues
    Ma chienne

    Allons, finissons la semaine
    en hurlant
    avec nos semblables tourments
    que les sages
    demeurent sur leurs étalages

    poésie,qu'a du,chien,non ?

    Illustration : Samuel Cochetel

     

    Pour un Impromptu Littéraire - tiki #105
    tiniak - Ruades © 2011 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK