Je ne dors jamais si bien
qu'avec La Camarde
qui me caresse la main
quand la nuit s'attarde
Avec à ses pieds mon chien
lui léchant la jambe
mon lot de quotidien
qui pleure à l'ïambe
Un souffle d'aile et je viens
sous son cheveu saule
regarder battre son sein
depuis son épaule
Dormir ne me serait rien
sans la voix fidèle
aux songes les plus anciens
dans sa ritournelle
Chaos antédiluviens
ou Monts & Merveilles
je ne dors jamais si bien
qu'en sa longue veille
tiniak © 2011 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
Illustration :
L'esprit des morts veille
Tableau de Paul Gauguin (1893)