Ah ! faut-il que vous mouronniez,
brandons obstinés au foyer
quand je cherche à prendre le frais le long du fleuve
C'est assez de m'être - à l'épreuve
et de façon contemporaine,
une impression que la semaine est un bourbier
Hier, encore à son miracle
je me suis rendu au spectacle
où j'avais promis de venir à tire-d'aile
Je la vis, les yeux plus grands qu'elle
confondre surprise et plaisir
("...comme jamais à l'avenir" souffle un oracle)
Dans son regard, entièrement
je me tenais comme un géant
(amour se conjugue au présent, me sembla-t-il)
Quoi de plus plaisamment subtil
que d'avoir tenu sa parole
et d'en partager la joie folle avec l'enfant ?
Lumineuse dans son costume
aussi gracieuse que la plume
défiant les gravités d'enclume de nos âges
une magie à son ouvrage
aura goûté au feu sacré
par quoi, de l'acquis, de l'inné, tout se résume
Finie la représentation
soldées toutes les émotions
voici que me reprend au fond comme un orage
Au ciel pourtant, aucune rage
c'est à l'interne que je brûle
ne m'accordant plus de recul que de raison
Comment défaire mon entier
de ce mystère de brasier
que d'un rien vous enflammeriez, songes tenaces
La vie n'est pas si dégueulasse
qu'il n'y ait lieu de s'en réjouir
auprès du fleuve où rafraîchir son coutumier
tiniak © 2011 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
(pour toi, ma fille, cette 950ème note)
Commentaires
Bonjour Tiniak,
Je revenais vers toi, ta bannière d'accueil fait toujours plaisir à voir et une agréable lecture de tes lignes poétiques, la chute de celles-ci a ma faveur, bonne continuation et excellent we à toi !
Oui, quelques notes d'optimisme dans ma propension à souligner la grisaille, fustiger l'hypocrisie et exposer mes démons intérieurs, ça vous a de suite un côté très rafraîchissant, hein ?
;)
merci de ton attention