وَالضُّح
Plus calme vers l'orient le pas prend la mesure
enfantine du jour à naître à chaque instant
La caresse d'un sol moins grossier que le merl
m'atteint comme la chair haletant près du col
Peu ou prou quelque mer a déserté l'endroit
que le chaud et le froid se disputent dans l'air
Le choix n'entraîne ici pas le cours du destin
mais le rêve en chemin qui va sans nostalgie
Rien que le temps d'aimer, de boire et d'en finir
avec le déplaisir des pâles simagrées
Le mot scelle le geste au règne de l'oral
un ordre guttural élève un astre à l'est
Waaldduha !
tiniak © 2011 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
© Raouf BRAHMIA, 1999
D'après Nicolas Poussin: "L'été"