Un œil à la cave
où la viande fume
quand l'autre suave
au coin de l'enclume
(pas de troisième à défaut ?)
j'attends la leçon
les mains dans le dos
À regard chiffon
vaporeux miroir
Force à la raison
l'essuyer, c'est voir
au tréfonds d'un noir oubli
les fragments de runes
logés dans ses plis
Ronge à la maison
ton petit tamis
La poussière vient
gratter à la porte
(promener le chien
pressé qu'on le sorte ?)
Je dénonce un pieux serment
et, pour son tanin
sucre du vin blanc
Une goutte d'or
a séché sans bruire
la peau du décor
à n'en plus finir
écharpe le cuir du jour
où viennent pourrir
les vaines amours
Range à la maison
ton petit ami
Fermé le placard
sur les draps de l'Un
de l'Une les fards
et leur lot commun
le regard se porte ailleurs
et darde à l'aveugle
un autre vecteur
Courbe et asymptote
- l'ai-je déjà dit ?
n’offrent pas la botte
à l’œil inverti
La cave où mijote un songe
n'attend que la joie
pour jeter l'éponge
tiniak © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK