Lueur soudaine
je te promène
au vent qui souffle où bon lui semble
déjà frissonne
m'y abandonne
enfant que les songes rassemblent
brune farine
et galantine
que la lune lui soit légère
signe profane
un bonnet d'âne
lui ouvre grand son ministère
moi, épris de ce lent vertige
et sans que rien ne m'y oblige
tenant la main de l'enfant qui sommeille
j'ose un murmure à son oreille :
Lueur soudaine
je te promène
tiniak © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
Illustration : © Amaury Dubois