(des lendemains cadastrophiques)
Souillère ! Souillère !...
Ah, lendemains d'hiers en vrille,
l'assassin cui-cui de vos trilles !
Le marteau de vos clochetons
a l'insistance du bourdon
et ça me gave, ça m'encombre
et me désole comme l'ombre anéantie
cède la place à l'impétueux aujourd'hui
où déjà bruissent
des simagrées le lent ballet qui me met au supplice
aussi mon noir désir
et ses frivoles farandoles à folir
Ah, gambettes industrieuses !
Etiez-vous pas plus généreuses
hier encore
quand nous rendions heureux à la petite mort ?
Ah, mais ces cloches !
Trouvez-vous pas leurs timbres moches
et longs et pleureux et fort niais
quand se sont tus, digueducu, les cabarets ?
Et puis les marches à gravir
(je crèche au Mont des Oliviers)
la clé dans la porte à ouvrir
(aux oubliettes, mes viviers !)
sur le désastre
qui n'échappe pas aux missives du cadastre
Oh, Socratès !
Mange tes gnocchis, c'est l'automne et missa est
Même pas je la déboutonne
Tombe la veste
avant d'aller piquer du nez pour une sieste
oui, matinale
Ai tout brûlé de mon dernier met vespéral
Eh ! ...qui dort dîne !
pour n'être pas passé par la case cantine
Quoi, le travail ?
Il sera temps d'y songer au terme du bail
Sonne Septembre, hier Août
m'en aura donné pour mon soûl
Hé ! Hé !
Hin ! Hin !
...et si l'commerc' va bien
on s'ra encor' souls d'main !
tiniak - Ruades
© 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK