La porte du silence ouverte baille
Dehors, la lumière mitraille les corps
ces virgules courbées sous le vent
que le nord - éther... nues, éternue sur le champ
dont les rides dessinent un long déroulement
linéaire de charnières où le sang de nos guerres
nourrit pour le froment le blé des terres mères
Dedans, c'est la chaumière, utile et bien rangée
pour la fin des journées
et le tendre mystère du lever;
la femme y est entière
quiétude parfumée
que l'ombre et la poussière apprivoisées
ont appris de longtemps à craindre et respecter
qui ne voulut s'en plaindre jamais
et vogua sa galère
l'année après l'année
pour la rose trémière à son balcon de grès
Entre eux deux, le passage où l'an ferre aux poignées
des âges de silence, porte bée
tiniak © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK