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Ogre (est-ce ?)

(in vino vers y tasse)

ripaille.jpg

Ogre brun, ogre rouge, ogre blanc,
borborygmes à ma gorge déchirants,
quand me suis-je égaré sur vos routes
dans vos pas de géants taillant profond la croûte
en quête des parfums moussus, boisés
que vos bouquets rappellent des forêts
courant toujours mon sang après l’histoire
sachant pourtant la fin remisée au saloir ?

Au rocher caribéen

réfugié dans l’ombre cendre
je me suis lavé les mains
à l’eau qui se laisse prendre bras levés ;
je n’avais plus à défendre
que la plante de mon pied cambré
ivre de rhum et de sa couleur ambrée
avant de regagner nu
plein du dégoût de moi-même
près d’une chair inconnue
ma chambrée d’amours bohèmes

Nappe sanguine

pain de riz
petites fleurs

Ah, purée

piquer du nez
dans ta chaleur !

Pauvre Fantine

tu t’enfuis
après l’outrage

Abandon

de l’addition
et du fromage

Je n’aurais connu de Beaune

que des boutanches la faune
et des clairettes de Die
que la pâleur de l’oubli

Je ne sais de Bergerac

- queue d’étiquettes en vrac !
que cette langue de bois
signe des crises de foie

Parlez-moi de Livre Blanc

et je vomis tout mon sang
sur vos chaussures

Quant à rentrer ma dérive

en passant par l’éclusive
je pourlèche ma salive
aux commissures
l’esprit affranchi des ogres
- est-ce bien sûr ?

 

meli-gargantua.jpg

tiniak © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

(illustration ci-dessus extraite de ce blog)

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