Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Lohengrin

BaconAutoportrait.jpg(hh-hh, hh-hh) je finis ma course de retour des Impromptus. hh-hh hooou! deux secondes, je ferme la porte, me débarrasse de mes nippes et je suis à vous.

brrr, non seulement ça pèle dehors, mais j'arrive tout droit de la note de L'arpenteur d'étoiles, écrivant impromptu et administrateur dudit espace dédié aux scribouilleurs multiazimutés. eh ben, je me demande ce qui du froid ou de cette lecture me laisse encore des frissons dans l'échine, vé!

je ne vous fais pas lanterner plus longtemps, déjà que je suis pas en avance (...!... non, je sais pas pourquoi, j'ai dit ça,... l'habitude). voici de suite, le vif du sujet. il s'agit d'un passage extrait du coeur même de la note que l'arpenteur d'étoiles a produite sur le thème "pseudo", en cours, cette semaine. pour en apprécier le début (savoureux) et la fin (cataclysmique), vous voudrez bien faire le chemin par vous-même, hein. merci pour lui.

illustration : Francis BACON, autoportrait

allez hop! lecture...

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

L'arpenteur d'étoiles, sans titre
impromptu littéraire publié le 25/11/2008.
(extrait à la dérobée)

[...] 

- ne partez pas tout de suite, répliqua la voix douce … que diriez-vous de « Lohengrin »

Le jeune homme s’arrêta, interdit « comment pouvez-vous savoir ? »

- je vous l’ai dit. Je perçois tant de chose dans ma presque nuit. J’en ai vu tellement défiler ici qui sont repartis avec leurs petites personnalités éteintes ou au contraire bien rengorgées. Mais vous, vous les dépassez tous. Lohengrin cela vous ira bien. Cela flattera votre ego, vous ramènera à ce que vous croyez être les origines de votre histoire familiale. Le chevalier au cygne, pensez donc ! Mais quel orgueil vous habite donc ?
- la fierté de mon peuple vieux fou. Celle de ma race.
- ce nom te convient-il, jeune homme ? Je crois que oui. Alors je vais te faire un dernier cadeau.
- je ne veux rien. Dis-moi ce que je te dois et je m’en vais.
- mais c’est ce cadeau que tu me dois justement … Il frappa dans ses mains.

Deux hommes sortis de l’ombre saisirent le jeune homme et l’attachèrent prestement sur un fauteuil. L’un deux releva la manche de son bras droit. L’autre ouvrit une petite mallette et commença à préparer les instruments.

- ne me touchez pas, vous êtes des malades, vous ne savez pas à qui vous avez affaire. Il criait et pleurait à la fois.
- mais si bien sur que nous le savons.

[...]

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

ça caille, hein ?
eh ben, la suite c'est 'core pire! 

à suivre donc chez LES IMPROMPTUS LITTERAIRES, hop!

SIM_PAN.JPG
et pi tiens, L'arpenteur! ça, c'est cadeau [clic]

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

 

allez, vé!
tisane pour tout le monde, c'est moi qui régale. bon, s'il y en a des de partants pour un chocolat chaud, de toute façon, je m'en fais un, alors.

 

Commentaires

  • Que de beaux textes en cet endroit. J'aime aussi les laids textes en d'autres lieux... les mots écorchés, mal orthographiés, les "écribouillis"... comme des fruits très mûrs juste avant qu'ils ne pourrissent. J'aime trop la liberté, quitte à la payer cher... Allez, va pour une tisane. Ce site, ton site ? "les impromptus" est somme toute assez extraordinaire, j'irai y faire un tour un peu plus souvent à l'avenir. A ta santé, poète !

  • oups-là, neu neu!
    ce n'est pas mon site, Les Impromptus Littéraires en sont déjà à leur 3ème génération webologique... je les ai tout récemment rejoints en tant que participant, au même titre que tant d'autres.
    t'as vu! y a des fois ça fuse de partout!
    moitaussi des fois, ça me freine un peu les Faust d'Orttograve. mais, comme tu le dis : pas de hiérarchie dans les écrits. PRENNE QUI VEUT A QUI MIEUX-MIEUX, c'est ça l'esprit.
    ça me convient parfaitement, pardi : pas vu... tsi hi!

  • c'est trop d'honneur votre seigneurie tiniakesque !!

    En fait je masque mon émotion derrière la dérision. Je suis très touché de trouver un extrait de ma modeste production chez toi. Et très heureux que ce texte ait provoqué de l'émotion et de petits frissons chez les quelques lecteurs liés aux Impromptus.

    Comme je te le disais en com sur ton texte à toi, je n'en suis qu'un administrateur parmi les sept autres. Nous l'avons repris avec Tisseuse et Toncrate après le départ des "historiques" en septembre dernier. Obni (un des initiateurs des Impromptus) nous a considérablement aidé sur le plan technique. Pandora, Cacoune, Ondine et Sébarjo nous ont rejoints. Notre fierté est que le site ait perduré. Notre plaisir est de voir arriver, presque à chaque semaine de nouveaux (souvent nouvelles d'ailleurs) auteur(e)s. Il y a presque 500 auteur(e)s qui écrivent ou ont écrit depuis la naissance de la première version !!!

    Notre idée est de renouveler les thèmes hebdomadaires, d'y introduire d'autres formules. Notre désir est de faire que les Impromptus soit un espace agréable où l'on ait envie de venir écrire, s'exprimer, en vers, en prose, en respectant des règles simples de tolérance et de respect des autres.
    Voili, voilou comme tu dirais ... :o))

    Et encore milles mercis pour ton cadeau !!!

  • ça tombe bien c'est l'heure du thé et du carré de chocolat !
    C'est pas comme si j'étais au boulot...
    J'adore te lire.

Les commentaires sont fermés.