Dans ma main, ce petit sein
bourgeon tétu de madeleine
me ferait oublier certain
cuissot gainé de bas de laine
A cette heure, sa fraîcheur
en préserve tout l'arrrondi
mais tantôt, bien au chaud
sa peau sera toute alanguie
Paume et pouce, à la douce
compriment peu à peu la chair
qui se tend, redressant
un mamelon qui fait le fier
Sous mes lèvres, pris de fièvre
il fait déjà moins le malin
de ma langue, je commande
les pointes de son désir plein
Tout humide, dans le vide
il prend des airs de dé à coudre
si tendu et charnu
que me vient l'envie de le moudre
De ta gorge, douce forge
le halètement accélère
et ton dos, rodéo
agite les globes mammaires
Retournée, bien cambrée
voici que tu sonnes les cloches
appelant vivement
d'autres tempos dans le baloche
C'est bonheur que ces heurts
dans la musique de nos chairs
ta peau fine tambourine
accompagne notre concert
Dans mes mains, tes deux seins
sont venus prendre la mesure
d'un orgasme qui va son train
jaillissant de sous la ceinture
Le front dans le sillon
où tu me réserves l'abri
de tes ronds mamelons
la petite mort me saisit
norbertiniak #247
© 2008 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
Commentaires
MDR..... j'ai pas le temps de surfer partout mais j'aime bcp l'esprit
eh ben, de retour de chez toi, je dirais CLIQUE on ZEU PSEUDO (yep 'tsi hi' là, dessous) et BONNE LECTURE-ZAP...
j'aime bien cette image : "il prend des airs de dés à coudres", je ne bosse pas dans le textile en plus - 'suis objectif.
http://www.opgie.net/?p=87#more-87
à vous de choisir à quoi elles correspondent