Sur son lit étalée, lascive
poitrine dénudée, La Sto'
allongée sur le dos, pensive
songe à ses matelots
De sa commode bée, dérive
venant de son lot de culottes
un suave parfum de lessive
que Giovanna sirote
Oh, bonne mère! Quelle odeur,
j'en ai le tétin qui frétille!
à quoi peut tenir le bonheur
d'être pour sa mère une fille...!
Au soir venu, sur la coursive
d'un nouveau navire amarré
La Sto' s'imagine captive
de toute la bordée
Tandis que les flots sur la rive
impriment un lent balancier
La Sto' se fait plus intrusive
et s'invite aux quartiers
La jupe fendue, elle entame
un fandango évocateur
ne craignant ni foudre ni flamme
de tout l'équipage en sueur
D'une harangue compulsive
La Sto' convie à la relâche
cette compagnie qui se prive
de n'être assez bravache
La Sto' se faisant incisive
fait voler sa jupe fendue
de cuisse et de hanche impulsives
jusques au ras du cul
La voilà qui tourne et qui vrille
fraîche encor quoiqu'en pleine ardeur
à faire dresser banderille
aux matelots dans la torpeur
Comptant sur les visions furtives
de sa culotte apparaissant
La Sto' se croyait attractive
rien n'y fit cependant!
Et le pavillon des Maldives
avait beau flotter droit au vent
La Sto' n'aurait ni carne vive
ni joli pompon blanc
Rentrée seule dans sa chambrée
piquant du nez dans son tiroir
La Storia capitulait
et se contenta dans le noir
Déculottée!
tiniak le niak(oué!)