Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

there there

  • spore en chambre

    La chambre bat son plain dans la lumière fauve
    au creux de la poitrine encombrée de guimauve
    Tu connais le refrain; j'en récris les couplets
    une once d'elle, fine, encore à mon chevet

    Le regard a son prix quand la ville est tant chaire
    et je ne puis tirer les rideaux là-dessus...
    Trop secs ! Trop poussiéreux ! Pas bleus, mes yeux sont nus
    À mon front débordé, j'ai cousu les paupières

    Dormir importe peu, le songe est mon éveil
    Bon, c'est vrai, il se peut que j'y laisse une oreille
    Ô ma chère asyndète, tu cligneras bien mieux
    occultant la fenêtre et ses avaries d'cieux

    Mais les ciels... ! C'est du miel ! dont on fait l'hydromel
    que je m'en vais, céans ! crer ben vite au toniau
    Pour leurs modulations, je porte un si en do
    en hommage au ponant que drague une hirondelle

    Mes yeux cherchent du vert et ne voient que de l'ambre
    Mon cœur, as-tu fini de rebattre ta chambre ?
    Demain, c'est décidé, je sors et vais mourir
    dans les bras de l'idée qui m'aura fait courir

     

    poésie,delphine signol,œil pour œil

    tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK