Adieu, ma chair
crève, carne !
je n'entends plus ton vacarme
Adieu, mes pleurs
vastes blagues !
Au fourneau plantez vos dagues
Adieu, mon sang
peste noire !
gâche ton encre au crachoir
Adieu, mes moeurs
troubles nuits !
gardez pour vous mes ennuis
Sur le buvard
des jours sereins
je lis mon âme à l'envers
Et mon regard
que l'or tient
semble brûler en enfer
A ma conscience
une évidence
présente un air d'apocalypse
Où des souffrances
la balance
amorce une nouvelle éclipse
Et bascule
au pendule
- ironie des habitudes
Des adieux
plats et creux
l'apaisante lassitude.
tiniak ©2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK