Cet arbre qui chante
 et verse à l'hiver son écot
 se laissant plumer jusqu'à terre
 sans pour autant courber le dos
Cette main qui tremble
 au moment de toucher au but
 tient dans le temps qui lui ressemble
 un bonheur entier suspendu
Ces yeux qui se ferment
 préservent d'un dernier rempart
 toutes les délices en germe
 au jardin nu de nos regards
C'est toi ! c'est bien toi, poésine
 sève de rêve, ma résine
 qui me déloges des torpeurs
 où fane tout... les noms, les fleurs...
 C'est toi le sang frais de mes chants
C'est toi le sang frais de mes chants
 toi, la source des renaissances
 toi, lumière et ombre qui dansent
 toi, mon précieux médicalmant
tiniak © 2009 DUKOU ZUMIN
 &ditions TwalesK
