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ne jette pas la pierre

  • carnage ménager

    primaires !

    Chers carnages, si volubiles
    si prompts à frotter nos fictions
    d’humaines tergiversations
    en circonférences fébriles

    À congratuler nos soudaines
    dispositions aventureuses
    pour les postures audacieuses
    - elle est pas finie, la semaine !

    Dès que le vif instant s’écarte
    de nos rouleaux de pâte-à-tarte,
    c’est fou comme on est élogieux,
    fantasque, brutal, amoureux…

    Je te dis comme tu m’es femme
    Tu flattes mes mâles élans
    Sauvage aimant, totale flamme
    ton ongle, ma pomme d’Adam

    Je n’ai pas demandé ton nom
    (craignant trop que ce ne fût Eve)
    et je décroche le pompon
    à économiser ma sève

    Jusqu’au final
    (où planera peut-être un flou sentimental)

    Ah, mais je ne t’ai pas tout dit :
    je suis aussi un peu artiste
    Quoi, déjà tu quittes la piste !
    Quoi, déjà tu quittes ma vie ?

    C’est pas tant pour la boulangère
    dont j’esquive bien la question
    mais c’est à propos de fiction
    qu’il me reste ce goût amer…

    « Quoique l’on fût loin de Cythère »
    Je boirais bien une Elephant
    mais serai-je assez bon enfant
    passées les trois pintes de bière ?

    Ah, bon ami, tu m’as trouvé !
    (moi qui t’ai laissé sans un mot)
    Je ne suis pas abandonné
    Je peux finir mon numéro

    Dès que le vif instant s’étiole
    et s’épanche dans la rigole,
    c’est fou comme nous prend la hâte
    de rentrer dans l’Ordre Spartiate

    De nos ménages
    (jusqu’au prochain besoin de céder aux carnages)

    tiniak - carnÂges © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK