noir
qui a dit d’elle
qu’elle déchire
des ténèbres le sombre empire ?
quand je l’entends
je sais comment
ton soupir est bien plus puissant.
jour
lumière d’astre
ou lumignon
vous n’êtes jamais si brillants
que tous les fastes
et les brandons
de ton regard me regardant.
blanc
page muette
silence lourd
obscurités de l’esprit sourd
vous n’êtes pas
je vous ignore
consume-moi, petite mort.
miel
rais de persiennes
orangeraies
tu peux dormir, soleil d’été
j’ai sa lumière
au bout des doigts
et jamais plus je n’aurai froid.
ocre
le temps que passe
le sablier
dans le chaos de la conscience
un flot de lave
léger, léger
a ravivé nos appétences.