je l'appelle Juliette
ne sachant pas, au vrai
ce qui sous ses bouclettes
me fait autant vibrer
me fait perdre la tête
sans avoir savouré
nichée sous la liquette
sa peau chocolatée
elle est de ces jardins
où se mêlent aux muscs
les parfums magiciens
qui nos âmes débusquent
les prennent par la main
et font tomber leurs frusques
par les tendres chemins
d'après l'averse brusque
le velours de la rose
n'a pas son velouté
celui que je suppose
au goût chocolaté
et dans ses yeux repose
un dernier feu d'été
où brûle quelque chose
(peut-être ce billet ?)
je l'appelle Juliette
et suis déterminé
à ne la pas laisser
fâner
norbert tiniak © 2007 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK