Le souffle en arrêt sur le pas de la porte
quelqu'un vienne
quelqu'un sorte
et l'écho du jour qui ne peut en finir
de nuire
de nuire
Ah, mais voici les amis véritables
avec leurs mines de tours pendables
Ils forment tous un joyeux rigodon
é-hon
é-hon
Éclats de voies...
Fracas de vers...
À chacun son lampadaire !
La ville en arrêt sous le ciel indécis
quelqu'un meurt
quelqu'un vit
Nos belles amours à n'y prendre pas garde
bavardent
bavardent
Ah, mais voici les femmes et les sœurs
le cul béni et la mouche en pleur
qui s'en récrient "c'est la faute aux garçons"
é-hon
é-hon
Joli minois...
Jupes en l'air...
Cauchemar communautaire !
Avez-vous vu passer la garde
avant de narguer la Camarde ?
Votre Père est-il endormi
avant de m'ouvrir votre lit ?
Le chœur en arrêt d'une armée sans bataille
quelqu'un perde
quelqu'un graille
Les sillons gavés de tout le Sang Impur
s'émurent
s'émurent
Ah, mais voici nos héros fatigués
avec leurs gorges bien cravatées
Ils viennent mordre au dernier piège à cons
é-hon
é-hon
Bourse aux abois...
Loup grabataire...
Euthanasie solidaire !
La truffe en arrêt devant la femme accorte
quelqu'un vienne
quelqu'un sorte
Un autre marri d'une autre peine à jouir
soupire
soupire
Ah, mais voici les ennuis délicieux
avec leurs baisers les yeux dans les yeux
Ils vont s'encastrer en large et en long
des hans
des hons
Bourgeois émois...
Élans primaires...
Aliénations volontaires !
Eussiez-vous pu rameuter la garde
vous n'en auriez pas moins la Camarde
prête à bondir
pour son plaisir
de nuire
de nuire
tiniak ©2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK