[Quelque part au sortir d'un cinéma de quartier. Extérieur nuit, talons aiguilles, black limousine car zat zoum goes away, antipasti et vous prendrez-bien-encore-un-pti-pastiche.]
- ... mais si, mon cher cousin, je vous assure qu'en regardant ce popotin, vous avez dit, distinctement :
'Racheumeneu... racheumeuneu'. Comme ça, tout de go.
- Moi ?... Racheumeuneu ?... j'ai dit 'Racheumeneu', comme c'est étrangement capillaire! Je ne suis pourtant pas familier de l'affaire.
- Quelle affaire ?
- Et bien, mais, cette affaire de Racheumeuneu, précisément. Celle dont vous me rebattez les oreilles, instamment.
- Mais puisque je vous dis, mon cher collègue, que c'est vous même qui avez prononcé ce mot. Juste comme sous votre nez passait le fessier, charmant au demeurant, de La Berrebi du deuxième étage gauche s'allant quérir quelque string chez la dentelière. Vous avez baissé les yeux et dit : 'Racheumeuneu', deux fois.
- Racheumeuneu ?
- Rachemeuneu, vous dis-je.
- Oui, voyez, c'est vous qui le dîtes.
- ...
- Racheumeuneu... quelle idée! Vous vous foutez de mon google, avouez.
- Mmwof !
Dialogue généreusement fourni à des fins non lucratives par le ciné-méthèque de la Rue de La Tour à Carpentras-city-plage-à-sec sinon, bon, toute référence à des personnages d'une scène mythique du cinéma de L'entre-deux-guerres-des-cons serait alors mais vraiment pas faite d'exprès. oh ben non, pas à l'heure du pastiche!