Après la bouche qui caresse
la main, fraîche caresse encore
Puis, dans les corps abandonnés
la vie qui singe la mort
Sur la courbe nue de la fesse
la chaleur d’une tache d’or
Juste avant son oubli, l’ivresse
à l’œil qui se ferme et s’endort
Les corps lourds ont le cœur léger
Il s’envole par la fenêtre
un souffle d’âmes délestées
rejoignant le tableau de maître
tiniak © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
Illustration : Wassily Kandinsky, Courbe dominante.