Monstrueuse, l'heure est irascible à point
l'œuvre qui s'y forme, un étrange dessein
Tu viens, les yeux en éclaireurs
au rire, une tendre faveur
Et puis, tu passes, l'heure avec
tandis que volète la feuille au ventre sec
La nuit ôte son chapeau mou
- celui aux bords qui s'effilochent...
à quelque patère l'accroche
et met en terre un rond genou
Des nuées fuient par politesse
L'instant reconnaissant célèbre ces largesses :
"ça brille en pluie de toutes parts
sur des sommeils latins lissants de longs foulards"
L'instant se fait moment, ce moment, nouvel heurt
Je m'égraine le cœur à chaque étonnement
Demain, s'épouseront parmi leurs sédiments
l'antique minéral et le fragile fleur
au fleuve sidéral des simples, nobles sueurs
Ici est une fête inconnue des ablettes
Là-bas, à bout de bras, s'étire une allumette
cosmique
désespérant, de loin, d'être prise au comique
Ailleurs est un festin ouvert à la déconne
venue graver au front de putrides regains
- si, tu sais ! ce refrain, chanté par John Lennon :
Imagine...
Et l'heure de traîner au caniveau ses jeans
Mais voici l'aube et son fameux bouquet
ses stries de martinet
ses modulations, sa lumière
- chargés de bienveillance ? Mystère !
Que faire, mon amour au regard accompli ?
Que faire de nos vies, si ce n'est les porter
ici, jusqu'à plus soif
raillant les vents marins qui nos âmes décoiffent ?
Pleurer, bien sûr, main sur le sein
Au poignet nulle montre, en bouche un lent festin
et la petite histoire
qui n'appartient jamais qu'à nos vœux dans le noir
Mais quel est-il... ?
Quel heur, plaît-il ?
Oh, déjà ? Bien...
Et, puisqu'il faut sortir... Le Chien !
Tk! Tk !
tiniak ©2015 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
Commentaires
Du grand art...
JCP