Sans être chacun d'eux, tu les absorbes tous
les yeux à peine vus, les visages amis
et ceux mis à sécher aux murs couverts de mousse
qui font à ses parois la margelle du puits
où se jettent
quelque fois par mégarde, et la larme et sa fête
Ils n'eurent ni n'auront le Seul Nom que tu portes
qui les a rassemblés sans battre le rappel
Le dire, c'est lécher la parole essentielle
à l'entendre, la main tremble devant sa porte
Et rien qui ne ressemble au monde à ta venue
puisque tout y paraît fraternelle évidence
comme sur le trottoir les foulées inconnues
ou la robe du soir tirant sa révérance
au-delà des toitures
allant à l'horizon recoudre les bords durs
Nulle sombre équation à ta ligne harmonique
musique exponentielle égaillant son accord
sur la moindre parcelle œuvrant à son essor
en n'ayant pas idée d'où vient sa dynamique
un œil sur le regain, l'autre lorgnant le sort
tiniak ©2014 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
pour un impromptu avorté, mes Chères Scribouilles