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camille (cinq sens)

La main enfin rendue chez elle
près du sein juste sous l'aisselle

Le regard au seuil du miroir
que seule l'Autre peut savoir

L'oreille attentive au soupir
dans l'orchestration du plaisir

Le parfum pur et dissemblable
de la chair incommensurable

La saveur au nom dépouillé
juste au moment de comater

Je suis le seul oiseau de nuit
qui en sache goûter l'esprit

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tiniak © 2012 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK

 

 

Lien permanent Catégories : carnÂges 6 commentaires

Commentaires

  • Tu nous la refais avec clos d'elle ?

  • nan, pas ce Paul... la prochaine ce sera Verlaine, mais pour les impromptus littéraires ;)

  • Beau!

  • Je parlais de sa soeur Camille, Tiniak, la sculptrice amie de Rodin.

  • et moi, sur le compositeur... dont l'oeuvre s'écarte des préceptes masculins, cherche à connaître e féminin, et ne trouvant pas de réponse, invoque l'espace insestué (selon les critères de l'époque) de l'enfance.

  • Oooouh, bien vu !
    Comme quoi, la poésie évoque, chez chacun, de quoi nourrir l'esprit et rendre caduque l'équivoque ;)

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