Utopie, ma petite sœur évanescente
aimes-tu comme en PoLésie mon dit t'enfante ?
Brouillard flottant sur la vie et son marécage
souffre d'être sous le ciel gris d'autres mirages
le chant, la couleur et le sang, la chevelure
où je pique des fleurs les plants et les boutures
Utopie, ma voix singulière aux quatre vents
raccorde ton cri à ma chair, avant longtemps
j'en aurai décliné l'harmonie mélodieuse
en sifflets de dauphin que sous la Bételgeuse
reprendront des forêts les cimes mitoyennes
pour les rendre au marin murmure des sirènes
Utopie, ma lueur perdue pour les Grands Soirs
je nourrirai tes braseros par les couloirs
dans le dédale des songes inachevés
au vif argent de symboles inavoués
que recule dans la pénombre - catastrophe !
l'ignoble masse du nombre qui m'apostrophe
Du nombre masque d’infamie
ton nom signe l'ignominie
petite sœur, laisse-moi bercer ta folie
te redire, vers après vers
et récrire à même la chair
ton existence, son évidence
sa résidence en PoLésie
tiniak © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
Commentaires
pas bête, elle gueuse, la soeurette, qu'on lui foute la paix pour s'épanouir tranquille en poLésie...